hier

 

 
 
 
La honte 
 
faut-il être plus être plus explicite que ce que ces images, textes, son, disent déjà ? 
 
la beauté de cet instant, être là à traquer-avoir le trac- de faire ces images et voir réelles, la mer, la lumière - l’excitation de saisir, de capter, comprendre - voir. 
 
être présente 
 
 mais la honte et ce montage de cet instant, de ces instantanées-pour la regarder, la nommer. j'ai honte- 
 
 inculquée à l'enfant, la honte de sa mère, la honte de ma mère, une femme étrangère, nous sommes toutes des étrangères, la honte de ses symptômes, les siens, les miens, les leurs : leurs hypocrisies. 
elle -l'assistante maternelle- me faisait, m'ordonnait de me mettre à genoux sur un manche à balai et de copier sur un cahier, des lignes de je suis hypocrite, je suis comédienne. J'avais 4 ans ? 5? 6 ? 7, 8, 9, 10 ans. qu'est-ce que cela voulait dire ? produire ? humilier l'enfant, une enfant pour se venger de la vie ? pour l'en dégouter ? 
 
pourquoi alors la reconvoquer, la honte ? avec cet homme ou un autre- cette honte là m'appartient 
 
et pendant ce temps, maintenant, Gaza. Gaza aujourd'hui, Gaza hier, Gaza demain, et la honte qui ne nous abandonnera plus. Gaza, c'est ici, c'est en Méditerranée, c'est en Nouvelle Calédonie. C'est partout où ces frontières érigées pour qu'elles soient infranchissables-mais la vulnérabilité, la détresse ne peuvent s'y résoudre 
 
Paix à leur âme
 
 ne s'y résoudront pas

 

  https://www.youtube.com/watch?v=5rAXzvqk2F4

 



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